Depuis 10 ans, les outils dédiés à la recherche d’un nouvel emploi se sont multipliés de façon considérable : à commencer bien sûr par la messagerie électronique et ses possibilités d’envoi en nombre, mais aussi les systèmes d’alerte sur les portails et sites d’annonces, les réseaux sociaux professionnels pour être visible et facilement accessibles, plus récemment, les sites de création et de diffusion de CV, …
La tentation est grande de se reposer sur eux et sur leur capacité « à travailler tout seul » au risque de leur donner trop de puissance et de ne plus s’impliquer soi-même dans sa recherche ; mais enfin, qu’est-ce qui peut choisir à notre place les entreprises avec lesquelles nous souhaitons entrer en contact ? Qui peut aller à la rencontre des membres de notre réseau pour faire passer des messages et recueillir des informations utiles ? Qui peut faire le choix d’en utiliser un plutôt qu’un autre et d’apprécier son efficacité ? …
Fascination, distraction, facilité … Il y a danger à croire que le job de nos rêves soit à la portée de quelques clics ou caché derrière deux ou trois heures de navigation.
L’outil n’est qu’un outil, aussi sophistiqué soit il. C’est par la bonne utilisation que l’on en fait qu’il devient réellement un outil puissant et performant. Posons nous les quelques questions suivantes avant d’en utiliser un :
En quoi cet outil m’aide-t-il dans la poursuite de mon objectif ?
Qu’est ce que j’obtiendrai avec cet outil ?
Qu’est ce que cet outil me permet de faire par ailleurs ?
Et puis, plus délicat … Quel effort cet outil me permet d’éviter de faire ?
Prenons garde à bien choisir les outils que les nouvelles technologies nous proposent et à en demeurer le pilote agile et non le passager passif … OCT