05/01/2017

La fleur et le nuage

« Tu ne peux pas éviter qu’un nuage noir s’arrête au-dessus de toi, mais tu peux décider de te déplacer ». Proverbe chinois.

Vous l’avez probablement constaté, chaque jour, notre humeur est influencée par notre environnement. En positif : soleil radieux, contrat gagné, félicitations reçues de notre supérieur,… Comme en négatif : café renversé sur le clavier, collaborateurs démobilisés, réunion qui tourne en rond,…

Nous ne sommes pas maîtres de notre environnement mais nous sommes responsables de notre perception de cet environnement : comment nous le voyons, comment nous nous y positionnons, comment nous en parlons.

Autrefois, cet autrefois remonte à 300 000 ans, nous, êtres humains, nous devions anticiper en permanence pour protéger notre habitat des dangers qui menaçaient notre progéniture.

Meutes de loups, tigres à dents de sabre, ours des cavernes ne nous inquiètent plus et pourtant. Et pourtant, les cellules de notre corps conservent cette mémoire-réflexe qui nous pousse à nous intéresser au pire : nous avons perdu un client (alors que nous en avons gagné six). A commenter les défauts du patron (et à oublier ses qualités). A souligner leurs axes d’amélioration à nos collaborateurs (et à oublier de de les féliciter pour leurs réussites).

Aujourd’hui, nous avons tous la capacité de décider que le « way of life des Hommes des cavernes » c’était peut-être tendance il y a encore 100 000 ans, mais que franchement, nous pouvons passer à autre chose.

Nous pouvons choisir de remplir le verre à moitié vide pour le voir à moitié plein. Remplir le verre et constater les effets. Hum !

« Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir » disait le peintre Amadeus Modigliani. Je nous souhaite de devenir les fleuristes de nos vies et de nos entreprises. SB

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