Coaching
03

Vous souhaitez être accompagné sur le plan professionnel ou bien un coaching vous a été proposé par votre entreprise. Vous recherchez le coach qui pourra vous aider à atteindre les objectifs que vous vous fixez … une première rencontre s’impose pour préciser ce que vous attendez de ce coaching.

Elle vous permettra aussi de comprendre comment le coach d’Atomos conseil travaillera avec vous. Nous savons qu’il n’est pas forcément simple de choisir un coach… l’importance de la relation avec le coach est déterminante c’est pourquoi une première rencontre est nécessaire et reste sans engagement de votre part.

8
mois en moyenne pour un coaching de 20 heures
1
évaluation systématique, en fin de coaching, de l’atteinte des résultats fixés en début de coaching
3000 +
heures de coaching réalisées par les consultants-coachs d’Atomos Conseil
Fermer
03/04/2019
Comment reprendre confiance en soi ?

La vie professionnelle offre son cortège d’enjeux. Parfois c’est un entretien d’embauche, parfois une prise de poste, parfois juste un dossier à présenter face à un comité de direction. Certains abordent l’enjeu avec confiance, d’autres, stressés, redoutent l’épreuve, doutent de leurs chances de passer l’obstacle. Cette crainte, cette peur, sont bien souvent irrationnelles, un vertige face à un évènement présentant beaucoup d’inconnues.

Une façon de réduire cette part d’inconnu, c’est de se préparer. On le fait en imaginant ce que vont attendre ceux auxquels on va être confronté et répondre au mieux à ces attentes. Mais on le fait également en prenant conscience de ses forces, du socle sur lequel on va pouvoir s’appuyer. Bien sûr on va vers l’inconnu, mais avec le « connu » de ce qui nous caractérise.

Ce socle est constitué de la trilogie Compétences – Personnalité – Motivations.

Les compétences, que l’on peut étendre aux connaissances, c’est ce que l’on a acquis au cours de ses études et tout au long de sa vie professionnelle. Ce sont des compétences techniques ou managériales, la connaissance d’un secteur ou la maîtrise d’une langue. Elles se sont accumulées en nous au fil des ans, comme un édifice qui se construit, étage par étage.

Mais les réussites que l’on a engrangées au cours de son parcours professionnel ne reposent pas que sur ces savoirs et ces savoir-faire. Lorsque des difficultés sont survenues, on a pu les surmonter en mobilisant certains traits de personnalité : créativité, rigueur, honnêteté intellectuelle, sens relationnel, engagement, ténacité, … Contrairement aux compétences, ces atouts personnels sont le fruit de notre ADN et de l’environnement dans lequel nous avons grandi. Ils nous accompagnent depuis toujours.

Enfin, les motivations, celles qui nous font déplacer des montagnes. Être au clair sur ce qu’on aime, ce qu’on veut, ce qu’on cherche, permet de se mettre en mouvement, d’être compris par les autres et de convaincre. Il s’agit bien sûr de quelque chose de plus mobile que les atouts personnels. Les motivations évoluent avec le temps, en fonction de ce qu’on a déjà vécu et de nos nouvelles aspirations. Cela peut être par exemple d’encadrer des équipes plus larges, d’avoir des fonctions internationales, d’avoir les mains libres sur la conduite du business ou de mettre en place un meilleur équilibre vie professionnelle – vie privée.

Avoir pleinement conscience de ses Compétences – Personnalité – Motivations, nous procure force et confiance pour avancer dans notre vie professionnelle. S’il faut rester à l’écoute de l’avis des autres sur ces différents éléments, c’est important de développer nos propres convictions sur nous-mêmes. C’est cela qui nous permet d’être solide sur nos appuis, comme on dit en rugby.

Olivier Pleplé

Fermer
24/07/2018
Quatre mots pour faire le lien entre transmission et autorité

Le 19 novembre dernier, j’ai eu la chance d’assister à un débat de la Cité de la Réussite. Débat intitulé « Eloge de la transmission ».

Lorsque je suis arrivée dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, bien en avance, un seul des intervenants au débat était déjà présent sur l’estrade, assis sur un siège rouge, visage détendu, barbe blanche, tout de noir vêtu : Jacques Attali.

Qu’est-ce qui justifie que cet homme si occupé soit déjà présent me suis-je demandé alors qu’il pianotait sur son Smartphone ?

Après de longues minutes, les portes se sont ouvertes pour laisser entrer les autres participants. Le débat fut passionnant, éclairant, foisonnant, et à la toute fin, Christine Ockrent, la facilitatrice, a demandé à chacun de donner un mot, le plus important en guise de conclusion.

Jacques Attali en a prononcé deux : lucidité et respect. Plus tard, lorsque le débat a vécu une sorte de soubresaut bienvenu, Jacques Attali a évoqué l’importance de l’énergie, et celle du corps, précisant qu’il était temps de ne plus séparer le corps et l’esprit.

Le corps, l’énergie, la lucidité, le respect. J’ai envie de rapprocher ces mots de la position de manager en entreprise, de hiérarchique dans une organisation.

– Le corps, c’est ce qui fait que je suis présent(e) en tant que personne, et encore plus lorsque j’incarne une autorité.

Mon corps, c’est mon incarnation, c’est ce que je présente de moi, et nous savons bien que dans notre communication notre non verbal est plus important que nos mots.

– L’énergie c’est ce que j’impulse lorsque je suis en relation et surtout en tant que manager : avoir envie, donner envie, être motivé, motiver, c’est en degrés d’énergie que cela se vérifie.

– La lucidité, ma capacité à être conscient(e) de ce que je fais, de comment je le fais, de ce que je demande, de comment je le demande, c’est bien cela qui est contenu dans la phrase du roi au Petit Prince de Saint-Exupéry : « Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner ».

– Le respect, celui que je me porte, n’est-il pas le préalable essentiel pour que je sois en capacité d’estimer les personnes avec lesquelles je travaille ; et partager avec elles les informations qui m’éviteront d’être dans une relation de pouvoir dévastatrice pour tout le monde ?

A ce sujet, une  connaissance me disait récemment : « J’ai décidé de quitter mon entreprise car je ne respecte pas mon nouveau N+1, or,  j’ai décidé de ne jamais travailler pour une personne que je ne respecte pas ». Ce serait pour cette personne faire allégeance et donc ne plus se respecter.

Voilà les quelques idées que je souhaitais partager avec vous en mettant en perspective quatre mots relevés lors d’un débat sur la transmission et quelques uns de mes ressentis sur la position hiérarchique en entreprise.

In fine, lorsque sur la scène du grand amphithéâtre de la Sorbonne, le mouvement a gagné les participants, j’ai observé que deux pompiers apportaient un fauteuil roulant. Ils ont aidé Jacques Attali à y prendre place. Et c’est ainsi que cet homme de 74 ans à l’esprit surdoué, qui venait de parler de corps et d’énergie, de lucidité et de respect a quitté la scène. Merci pour la leçon Monsieur Attali.

Sophie Bonnaure

Fermer
26/07/2017
La route de l’exemple

Le pape Innocent X peint par Velasquez et puis par Bacon

Dans les familles, les parents sont souvent des exemples pour les enfants, jusqu’à l’adolescence en tout cas. Et les petits enfants reproduisent les mots, les gestes, les actes, de leurs parents, ce qui peu à peu façonne leur pensée et leurs relations aux autres.

Dans l’entreprise, qui donne l’exemple ? Le dirigeant ? Chacun des collaborateurs ? Et c’est quoi, donner l’exemple ? Et sur quoi ?

Dans les entreprises qui font l’éloge du bonheur au travail, tous les dirigeants sont-ils heureux ? Est-ce possible ?

Difficile de trouver des réponses satisfaisantes à ces questions, n’est-ce pas ?

Une autre manière d’entendre ce mot « exemple » est d’écouter sa sonorité. Et moi j’entends : ex-ample, c’est à dire anciennement spacieux. Ex-ample : qui avait de l’envergure. Ex-ample : dont l’expansion est restreinte.

Pousser ainsi ce raisonnement sonore et intuitif, m’amène donc à vous proposer une réponse.  Partant du principe que nous avons tous besoin d’un cadre pour nous soutenir (parents, éducateurs, patron, mentor), l’art de ces figures d’autorité serait-il, non pas d’être exemplaires, mais bien de donner une direction ? De donner cette direction sans brider, sans enfermer, pour que l’intelligence puisse individuellement et collectivement se diffuser et s’amplifier ; être vivante.

Le dirigeant serait donc celui qui donne l’exemple d’offrir un cadre libérateur. Donc, aucune  perfection à atteindre pour lui, pas de « faites comme moi » non plus, mais bien le partage d’une vision.

Le dirigeant n’est alors ni un exemple, ni non plus un modèle, comme les modèles vivants reproduits à l’identique par les élèves artistes. Il est plutôt un soutien à la créativité, comme le pape Innocent X peint par Velasquez a été un soutien à la créativité de Francis Bacon, trois siècles plus tard.

Ni exemple, ni modèle, le dirigeant serait donc celui qui permet à ses collaborateurs d’être les Picasso, les Monet ou les Vermeer de leur domaine. SB